L'industrie canadienne des services financiers est reconnue pour sa forte concentration au sein de quelques grandes institutions financières et pour ses frais parmi les plus élevés au monde.
Selon l’étude Global fund experience de Morningstar (2009), la majorité des canadiens qui investissent dans les fonds mutuels ne font pas attention aux niveaux des frais de gestion. Selon cette étude, les canadiens acceptent des niveaux de frais élevés car ils ne savent pas jusqu'à quel point ces frais pourraient être beaucoup plus bas. Puisque plusieurs canadiens ont recours aux services d'un conseiller financier dont la rémunération provient des commissions de suivis versés par les fonds mutuels, commissions incluses dans les frais de gestion de ces fonds, les actifs des clients tendent à être investis dans les fonds ayant les frais de gestion les plus élevés. Ainsi, les investisseurs n'ayant pas le temps, le désir ou les connaissances pour gérer eux-mêmes leur portefeuille doivent souvent opter pour une solution très dispendieuse et sous-optimale. Cette situation perdure depuis plusieurs années au détriment des investisseurs.
La plupart des intervenants du milieu offrent des produits ou des conseils s'apparentant à la gestion active, c'est-à-dire des produits dans lesquels les gestionnaires prennent des décisions d'investissement basées sur le choix de titres, de secteurs, d'industries, de tendances qui, selon eux, vont produire un meilleur rendement que leur indice de référence. La littérature sur cette approche est vaste.
- Selon une étude de Arnott, Berkin et Yee (2000), seulement 14 % des gestionnaires de fonds d'actions aux États-Unis ont obtenu de meilleurs rendements qu'un indice de grande capitalisation sur 20 ans.
- Plus récemment, Barras, Scaillet et Wermers (2009) ont démontré que sur 2076 fonds mutuels aux États-Unis pour une période de 32 ans (1975 à 2006), seulement 0,6 % d'entre eux (12 sur 2076), après avoir tenu compte des frais de gestion, ajoutait de la valeur sans que ce ne soit dû à la chance.
- Selon le dernier rapport SPIVA Canada 2012 (Standard's & Poor's Indices Versus Active Funds Scorecard), au cours de la dernière période de 5 ans seulement 9,8 % des fonds d'actions canadiennes de grandes capitalisations ont surperformé l'indice S&P/TSX Composite. (voir aussi le rapport SPIVA Canada 2011)
En bref, la conclusion la plus répandue et acceptée est que la gestion active n'est qu'un moyen de redistribution des actifs financiers avec des frais plus élevés que la gestion passive. Les consommateurs ont donc intérêt à investir dans des solutions de placement de type indicielles ayant des frais de gestion plus faibles. Malheureusement, ces produits sont peu populaires auprès des conseillers financiers car leur rémunération est alors réduite significativement.
Très rare sont les solutions de placement sans conflit d'intérêt. Presque tous les intervenants ont un intérêt commercial qui n'est pas aligné avec l'objectif à long terme des investisseurs de faire fructifier leur épargne. Les options sont nombreuses, les conseils abondent de partout (journaux, publicité, internet, amis) et il est difficile pour les particuliers d'y voir clair.
Alors quoi faire? Placements Idema vous offre des services de conseils en placement et de gestion de portefeuille qui répondent à toutes ces problématiques. Pour plus d'informations consultez la page Nos Services.